samedi 29 avril 2017

Le philosophe qui n'était pas sage - Laurent Gounelle


Quatrième de couverture

Une tribu au cœur de la forêt tropicale, reconnue peuple le plus heureux de la terre. Survient Sandro, jeune philosophe. Poussé par une vengeance personnelle, il fait le vœu de détruire l’équilibre de ses habitants et de les rendre malheureux à vie. Il va devoir affronter Elianta, une jeune femme qui se bat pour lui résister, déterminée à protéger son peuple. « La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l'entrée de sa hutte, Élianta tourna les yeux vers Sandro qui s'avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l'on disait philosophe, s'acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions... Qu'avaient-ils fait pour mériter ça ? D'heure en heure, Élianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens. »

Mon avis


C'est le deuxième Gounelle que je lis et j'aime vraiment beaucoup, car c'est une lecture qui nous fait réfléchir, une lecture tellement enrichissante sur le plan humain, c'est une lecture qui vous ouvre des portes et les bonnes portes. C'est une lecture simple, avec des phrases simples et limpides peut être un peu trop pour certains mais l'important n'est pas l'histoire mais bien les idées philosophiques que l'on peut y trouver. Une fois le livre terminé, on ne peut que repenser à ce que l'on a lu et on a qu'une idée c'est d'arriver à mettre en oeuvre ces préceptes. 
Comme à mon habitude, je ne vous dévoilerai rien de l'histoire mais essayez un jour de lire un livre de cet écrivain, ça vaut vraiment le coup si vous avez vraiment envie de changer votre vision de la vie afin d'être un peu plus en adéquation avec ce que vous êtes.
Qu'est ce que j'ai appris avec ce livre : que depuis tout petit on nous apprend : 
- Qu'il faut appeler la pluie "mauvais temps" que l'herbe qu'on a pas planté c'est de la mauvaise herbe, que le poisson ça sent mauvais alors qu'en réfléchissant bien, non la pluie n'est pas du mauvais temps, elle est nécessaire cependant la première chose qu'on va se dire c'est qu'il fait mauvais temps et nous voilà un peu déprimé lorsqu'il pleut.
- on nous dit aussi que "la femme parfaite est celle qui inondent nos magazines, nos écrans, mais qui a décidé de ces critères ? pas toi, pas moi ... Comme toutes ces images vont dans le même sens, on les érige en vérité. Ca devient une norme, une évidence pour tout le monde. On ne se rend pas compte à quel point nos goûts sont ainsi façonnés, au point de nous leurrer nous-même. On croit être libres dans nos préférences, et en fait on ne l'est pas tant que ça.
Et pour terminer, j''ai l'impression que cet extrait du livre est tellement d'actualité avec les présidentielles ! : "Toujours commencer par exprimer de l'empathie envers le peuple, dire en des termes émotionnels à quel point on comprend ses difficultés, avant essayer de le convaincre des solutions proposées. Le peuple se sent compris, ca fait avaler la pilule ou, si l'on a pas grand chose d'intéressant à proposer, ça donne au moins l'illusion d'être des leurs" (Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle)







1 commentaire:

  1. Bonjour Corinne. Je n'ai pas lu ce livre De Laurent Gounelle mais"L'homme qui voulait être heureux". C'est vrai que l'on est façonné pour être dans la norme... Bonne journée

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